Journal d'un débauché.

Nouveau journal pour un nouveau tournant.

I – Retour aux sources.

Je suis enfin de retour à Sufokia, mon périple Brakmarien fut long et laborieux. Tout d'abord, j'y suis allé car je connais un Xélor parfaitement habile de son aiguille qui, à ma demande et contre une petit bourse de Kamas à tatoué par dessus mon tatouage d'appartenance au clan Roublard, je n'ai maintenant plus qu'un simple rond noir sur la poitrine. Moi, Fux Moulder, à partir de ce moment fût un nouvel homme du haut de mes trente ans, un homme plus libre que jamais. Malheureusement comme je commence à me le dire depuis un certain temps; le vice a été pour moi un vêtement, maintenant il est collé à ma peau. Et c'est de cette manière que je suis de ce pas aller me faire tailler une tenue des plus somptueuses par un tailleur près de Macheville qui n'a pas fait que me tailler un costume d'ailleurs, mais je ne vais pas donner de détails. J'ai passé les semaines suivantes à arpenter les Tavernes du continent en ramenant comme à mon habitude, un nombre de femmes et d'hommes conséquent chaque soir dans mon Havre-sac, où le leur. Hé oui, je ne fais pas dans la demie-mesure. C'est de cette manière qu'après avoir couché avec une jeune demoiselle fortunée, je lui ai volé trois grosse bourses pleines de kamas pour ensuite m'enfuir à toute jambes. GROSSE ERREUR. Non seulement elle à envoyé des snouffles à ma recherche pour me retrouver, mais en plus des snouffles, sa famille avait gagé des mercenaires pour m'attraper et m'écarteler. Ni une, ni deux, je suis monté à bord du premier bateau que j'ai croisé et me suis exilé à ma terre natale : Sufokia.

II – Décadence

Aujourd'hui cela fait quatre ans que tu es mort. Pardon que dis-je ? Quatre ans que mon clan t'a assassiné et cela devant mes yeux pour me punir. Je n'ai jamais eu le courage de l'écrire, mais j'ai passé trop de temps à fuir. Oui … Durant ces quatre années, je me suis occupé en couchant partout, je pense que j'ai fait cela pour compenser ton absence et le vide qu'est ma vie depuis, en vain …
Par Djaul ! Que je t'aimais, je n'aurais surement pas dû, car tu serai encore vivant aujourd'hui. Ils t'ont tués, et pourquoi ? Car ils voulaient que j'ai une descendance, et que j'épouse une de ces Roublardes du clan. Oh mon amour, oh Santaro. Il y a des blessures dont on ne lève pas l’appareil impunément. Je suis devenu vicieux, lâche, un objet de honte et d’opprobre ; qu’importe ? ce n’est pas de cela qu’il s’agit.
Aujourd'hui, on m'a accusé de viol. Ce n'est pas commun, et tu dois bien rire de là-haut en voyant cette misérable vie qu'est la mienne maintenant. Une certain Nollyra que j'ai charmé m'a rendu un baiser et partant de cela j'ai cru qu'elle voulait aller plus loin. Voilà où j'en suis, j'ai mal traduit les signaux que m'envoyait une femme et je suis accusé d'une monstruosité que même moi je ne me permettrai pas. Le pire dans tout cela ? C'est que tout mon équipage pense que je suis un Rushu et croient tous cette enjoliveuse. C'est ainsi que l’humanité souleva sa robe, et me montra, comme à un adepte digne d’elle, sa monstrueuse nudité. J’ai vu les hommes tels qu’ils sont, et je me suis dit : pour qui est-ce donc que je travaille ?

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